Comment avoir le contrôle de sa fertilité sans maganer notre corps et sans détruire les écosystèmes?

-Petit article qui répond cette question qui m’a été posée-

La contraception permet de contrôler les naissances par des traitements hormonaux, des barrières physiques ou la combinaison des deux méthodes.

Les pilules anti-contraceptives sont très répandues sur le marché selon différentes concentrations d’œstrogène et de progestérone ou leurs dérivés. Ils empêchent la libération « d’ovule immature » par les ovaires, réduisant considérablement les risques de conception. D’autres méthodes hormonales tel que l’injection, le timbre ou l’anneau vaginal ont des effets similaires, mais sont moins répandues. L’avantage de ces méthodes est qu’ils ont un plus haut taux de réussite que les barrières physiques s’ils sont bien administrés. Il y a plusieurs inconvénients, notamment les réactions corporelles et émotionnelles de celles qui les prennent. Deuxièmement, de faibles quantités d’hormones sont contenues dans l’urine des « consommatrices » et contenues dans les eaux usées. Malheureusement, les usines d’épuration n’ont généralement pas de système d’élimination de ces composés pharmaceutiques qui se retrouvent alors dans les cours d’eau. Ces hormones sont des perturbateurs endocriniens importants chez les organismes de la vie aquatique, et ce à de faible concentration d’hormones (ng/l). Elles entrainent entre autre l’eutrophisation des organes sexuels masculins d’espèces animales marins en plus de diminuer leur fertilité. La modification du chant des grenouilles mâles a aussi été observée, empêchant leur reconnaissance par les spécimens femelles lors de la saison des amours. De plus, les boites des médications génèrent des déchets pas tous recyclables.

D’un autre côté, les méthodes physiques tel que les condoms, masculin ou féminin, protègent aussi contre les infections transmissible sexuellement(ITS) et ont sont plus abordables et accessible. Les inconvénients principaux demeurent les déchets physiques et la possibilité de se rompre lors de rapports.

Méthodes sans danger pour l’environnement? Le coït interrompu et le suivie du calendrier hormonal sont des exemples, mais sont à proscrire car le risque d’erreurs est très élevé. La possibilité de grossesse est alors importante.

Après tout ça, l’abstinence semble être la meilleure méthode, non? ;)

**LES INFORMATIONS SUIVANTES SONT À TITRE INFORMATIF ET NE REMPLACE PAS LA CONSULTATION DE PROFESSIONNELLES DE LA SANTÉ*****

POUR EN SAVOIR PLUS :

Impacts des hormones dans les écosystèmes aquatiques : https://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Ouvrages_de_reference/Art_Technique_Effluents_municipaux-Mars_2013.pdf

Informations sur les différentes méthodes de contraception: http://www.fqpn.qc.ca/?methodes=methode-du-calendrier