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La lutte biologique

  • Grano Avertie
  • 15 juin 2017
  • 2 min de lecture

Ce sont des lutteurs à masques et sarraus blancs qui se battent avec leur micro-pipette dans une prairie clôturée?

Non, pas tout à fait.

En fait, il s’agit de techniques respectueuses de l’environnement qui visent à contrôler les espèces nuisibles (ravageurs) afin qu’elles ne soient pas néfastes aux cultures et plantes présentes. Cette technique se base sur les relations naturelles prédateurs-proies entre les espèces. Ainsi, on invite, encourage et implante les prédateurs des ravageurs dans notre jardin. Il peut s’agir d’insectes, dit auxiliaires, de vertébrés tel que les oiseaux [insectivores], des parasitoïdes, des pathogènes (organismes causant des maladies) ou même les nématodes (c'est-à-dire les vers). De plus, la lutte biologique ne se limite pas qu’aux insectes : les mauvaises herbes peuvent aussi être la cible!

- Par exemple, le charançon (un insecte) parasite le chardon penché (une plante). Le nombre de plants de cette espèces peut ainsi grandement diminuer avec l’introduction de ces insectes auxiliaires.

Charançon sur une fleur de chardon/ http://www.photos-alsace-lorraine.com/album/4082/Charan%E7on+du+chardon%2C+Larinus+turbinatus

Il existe 3 grandes catégorie de lutte biologique possible:

Par acclimatation(conservation) : on garde les ennemis naturels des espèces locales nuisibles.

Ainsi, on évite à tous prix les insecticides systémiques qui vont cibler toutes espèces d’insectes sans distinction, comprenant les insectes auxiliaires qu’on veut garder.

-- On ne chasse pas les oiseaux insectivores qui se nourrissent des insectes nuisibles

Classique : on invite les ennemis naturels des espèces exotiques qui envahisse nos terrains, en assurant leur implantation. Cette méthode doit être plus encadrée puisqu’on doit introduire des espèces prédatrices exotiques : il faut s’assurer qu’elles ne sauront pas envahissantes et que leurs proies seront bien le ravageur que l'on veut contrôler.

- Par exemple, les australiens ont jadis importer le crapaud buffle (Rhinella marina) des États-Unis pour se débarrasser d'une espèce de coléoptère (Euetheola humilis ou « sugar cane beetle »), espèce d’insectes ravageuses des cultures de canne à sucre. Croyant que les grenouilles allaient éliminer les ravageurs, les australiens on plutôt introduit une deuxième espèces envahissante bouffant tout sur son passage, SAUF ces coléoptères. Ainsi, il s’agit d’un très mauvais exemple de réussite de lutte biologique classique!

Inondation (augmentation) : on augmente le nombre d’ennemis naturels présents sur le milieu afin de réduire des ravageurs indigènes.

- Par exemple, les ennemis naturels des pucerons sont les coccinelles. En attirant ces dernières, la population de pucerons diminue ainsi que les dommages qu’ils causent.

Coccinelle se nourrissant de pucerons/ http://www.dinosoria.com/coccinelle.htm

Ainsi, «oust» aux pesticides et insecticides de toutes sortes! On attire plutôt les prédateurs des insectes nuisibles en plantant des fleurs qui les attireront par leur couleur (bleu, violet et jaune pour les insectes) et seront une source de nourriture (par le nectar).

On fait l’instauration d’un abreuvoir pour abreuver les oiseaux et insectes (oui, oui : ils peuvent et doivent boire de l’eau dans des flaques peu profondes pour ne pas se noyer et ne pas se désècher!)

On peut aussi planter des fleurs ou végétaux qui dégage des odeurs éloignant les insectes ou autres animaux potentiellement nuisibles.

Aussi, il faut se renseigner sur les différentes relations, les bons végétaux à planter et être sure que les prédateurs ne seront pas des espèces nuisibles.

-Grano Avertie

RÉFÉRENCES:

https://www7.inra.fr/opie-insectes/luttebio.htm

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7237,142044643&_dad=portal&_schema=PORTAL

http://www.organicagcentre.ca/Extension/ext_weed_bio_ctrl_f.asp

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