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Mangez de la viande... avec sa tête?

  • Grano Avertie
  • 17 oct. 2017
  • 4 min de lecture

Certains diront que le sang de Carnivore coulent dans leurs veines et que, malgré leur amour pour les animaux, les conditions horribles dans les élevages industriels ainsi que les impacts néfastes sur l’environnement, ils continueront de manger de la viande. Sachez une chose: il est possible d’être carnivore tout en ayant une conscience écologique et moindrement éthique. Oui, oui: ça s’appelle de la viande provenant d’élevage biologique et/ou de fermier aimant leur animaux. En plus d’avoir des effets négatifs moindre sur l’environnement et les animaux, c’est aussi la santé dudit carnivore qui est améliorée.

La base de l’élevage biologique

Les critères de l’alimentation biologique, autant végétale qu’animale, se basent sur le respect de l’environnement et des bêtes. Ainsi, les fermes de production animale biologiques sont généralement plus petites que celles industrielles, permettant cette proximité entre le producteur et ses bêtes tout en minimisant l’impact écologique.

Mieux pour les bêtes?

Les élevages industriels impliquent des milliers et des milliers de bêtes dans des bâtisses, ne pouvant voir la lumière du jour. Pour plusieurs, notamment les cochons et les poules, ils n’ont pas accès à un sol fait de terre riche en organismes de toutes sortes. En effet, cette pratique empêche les animaux d’avoir leur comportement normal, soit celui de fouiller le sol de leur groin ou le picorer et le gratter. Bref, on empêche les poules d’agir comme des poules, les cochons d’agir comme des cochons, etc, tout ca pour “faciliter” le travail des éleveurs et permettre des productions toujours plus importantes. Les poules en cage ont ainsi souvent les pattes prises entre les barreaux puis crounch! Ainsi, les anneaux sont insérées dans les groins et les becs sont taillés pour empêcher leur comportement.

De plus, les bêtes vivent cet enfer pour quelques années seulement! Oui, oui: puisque les animaux se voient leur vie arrêtée bien avant l’arrivée de leur longévité. On parle de 6 semaines pour les poules alors qu’elles pourraient vivre 8 ans!!

Et puis, pour ça, ils doivent être amenés aux abattoires, où le transport entraîne beaucoup de stress chez les bêtes. Leur mort est aussi pas toujours agréable: par exemple, malgré la législation des États-Unis qui oblige l'anesthésie des bêtes avant de les mettre dans l’eau bouillante pour enlever la peau, certaines personnes des abattoires se “foutent” de ces lois qui prennent trop de temps et entraînent des coût supplémentaires, et payent des amendes lorsque les QUELQUES INSPECTEURS vérifient les conditions de ces abattoires.

Pour la santé!

En plus de tout ça, plusieurs animaux sont soumis à des régimes contre nature, même cannibal. En effet, alors que les vaches sont des ruminants se nourrissant exclusivement d’herbes, des farines carnées provenant d’autres vaches sont incorporées dans leur alimentation afin d’augmenter plus rapidement leur masse corporelle. Et c’est la même chose pour les poules. Et ces modifications de régimes ne sont pas sans conséquences: elles ont en effet menées à des maladies bien connues dans l’industries: la maladie de la vache folle et celle de la grippe aviaire, dues, entre autre, à une mauvaises digestion par les bactéries intestinales des bêtes. Sans oublier tous les résidus de pesticides, herbicides et insecticides chimiques retrouvées dans le corps des animaux dû à leur alimentation provenant de l’agriculture industrielle (souvent incluant des OGM).

En élevage biologique alors…

Les bêtes doivent pouvoir passer une bonne partie de leur vie dehors, manger des aliments selon leur nature, soit sans ajout de farine carnée, tous se comportant selon leur nature (brouter l’herbe, fouiller le sol, picorer et gratter le sol). De plus, les producteurs maraîchers ont conscience de l’importance de leur écosystème. Ainsi, les producteurs ont souvent des terres jumelées à des terres agricoles où leur bêtes changent de parcelles où elles pâturent, leur permettant d’avoir de la nourriture fraîche et de qualité année après années, en plus d'amender le sol par le retournement de la terre sous leurs pied et gueule (ou bec) ainsi que le nourrir naturellement par leur excréments. C’est un respect des écosystème naturels et un respect de la nature des être vivants! Pas de mutilation, pas de chaînes, pas d’élevage intensif ni d’entassement dans des endroits clos.

Les animaux mangent ce qu’ils sont supposés manger, sans farine carnées, sans hormones de croissance ni antibiotiques à outrance!Plusieurs éleveurs gardent les bêtes plus longtemps par amour et/ou respect alors que d’autres fermes ont recours à des services d’abattoir à domicile, permettant d’éliminer le stress relié au transport de l’élevage à l’abattoirs. Ceci permet alors l’absence ou une forte réduction d’adrénaline dû à la peur chez les bêtes, hormones entrainant la tension de muscles, et donc de viande de moins bonne qualité.

En gros, vous avez de la viande plus tendre dû à l’absence de stress, de la meilleure au goût dû à une alimentation de qualité. Vous encouragez des producteurs, souvent locaux, ayant un minimum de respect pour les êtres vivants et qui, généralement, aiment ce qu’ils font, tout en réduisant les risques de contaminations par de la moulée ayant pour but qu’une croissance rapide.

Le hic: les consommateurs se perdent dans les tas de certification biologique qui existent, et plusieurs croient, à tort, que les aliments biologiques ne sont que pour ceux ayant les moyen et que les coûts plus élevée ne servent qu’à enrichir les plus riches. Aussi, même si c’est plus consciencieux de la planète, l’élevage d’animaux suivant ces valeurs ne pourrait pas répondre à la demande carnée actuelle de la population mondiale, dû à un manque de surface. La demande ne cesse en effet d’augmenter et le gaspillage alimentaire aussi, ou les 2 s’additionne et atteignent des coût faramineux. Sans oublier aussi que des animaux sont morts pour nous, Humains.

On fait quoi alors:

1- Gaspille moins de viande: calculer plus ses portions pour ne pas en venir à jeter des portions où l’animal sera mort pour rien, et l’industrie encouragée sans raison.

2- On mange moins de viande: pcq en plus des dommages causés à la terre, ce sont aussi tous les gazs dégagés qui entraînent des gaz à effet de serre. On peut commencer par enlever 1-2 repas de viande par semaine puis les remplacer par des repas à base de légumes puis y aller graduellement.

3- On mange de la viande bio: pcq l’empreinte écologique est bien moindre

4- .. et on l’obtient de producteurs locaux: pour réduire les émissions de gaz carboniques associés au transport!

Référence principale: "Nous sommes ce que nous mangeons", Jane Godall: super livre qui explique bien tous les problématiques liés au méthodes d’agricultures et d’élevage actuels.

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